Une nouvelle politique en matière d’aviation civile vient d’être instaurée par le ministre des travaux publics et du transport Abdelghani Zaalane, qui vient de soumettre un projet de loi concernant la réglementation de « l’aviation civile » à l’Assemblée populaire nationale.
Actuellement, tous les problèmes du secteur de l’aviation civile sont pris en charge par le ministère des travaux publics et du transport. Ce projet de loi propose de réorganiser cela par le biais de la création d’une nouvelle agence : l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC). Qui a pour but de régulariser les activités du transport aérien en faveur du développement du secteur public et privé.
Cela vient après le projet d’extension de l’Aéroport international Houari Boumediene d’Alger, qui répond désormais aux normes internationales et dont les règles générales relatives à l’aviation civile ne seraient plus compatibles.
L’ANAC sera donc un établissement public à caractère spécifique qui devrait être capable de gérer l’autonomie de son financement, la gestion de son administration et la juridiction de ses affaires. Et dont l’enjeu majeur est d’assurer la sécurité aérienne et la sécurité des pays. L’ANAC devra alors faire face, entre autres, au terrorisme, au trafic de drogue, à la traite des êtres humains et aux transferts illicites des devises
En effet, en 2018, plus de 136 tentatives de transfert illégal de devises vers l’étranger ont été avortées. La valeur des quantités de monnaies étrangères saisies de janvier à octobre s’élève à près de 6,5 millions d’euros.
Rien que pour ce début d’année, un passager a été intercepté, par les Douanes à l’aéroport international d’Alger, avec dans ses bagages 90.000 euros qu’il tentait de transférer illégalement vers Dubaï.